
Nurofen Rhume et Grippe est un médicament combiné à base d’ibuprofène (200 mg) et de chlorhydrate de pseudoéphédrine (30 mg), indiqué pour le traitement symptomatique de la grippe, du rhume et de la congestion nasale. Grâce à l’action synergique de ses principes actifs, il aide à réduire la douleur, la fièvre et l’inflammation, tandis que la pseudoéphédrine agit comme décongestionnant nasal, favorisant une respiration plus libre.
Les comprimés pelliculés sont faciles à avaler et bien tolérés, idéaux pour soulager des symptômes tels que maux de tête, douleurs musculaires, congestion nasale, fièvre et fatigue. Le format 24 comprimés permet un traitement pratique et efficace pour faire face aux maux saisonniers avec une solution unique.
PRINCIPES ACTIFS
Principes actifs contenus dans Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Quel est le principe actif de Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
Un comprimé contient : ibuprofène 200 mg, chlorhydrate de pseudoéphédrine 30 mg. Excipients à effet notoire : sodium, colorant jaune orangé S FCF (E110). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
EXCIPIENTS
Composition de Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Que contient Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
Phosphate tricalcique, carboxyméthylcellulose sodique, cellulose microcristalline, povidone, hydroxypropylméthylcellulose, stéarate de magnésium, talc, colorants : E104, E110, E171.
INDICATIONS
Indications thérapeutiques Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Pourquoi utiliser Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ? À quoi sert-il ?
NUROFEN RHUME ET GRIPPE 200 mg + 30 mg comprimés pelliculés est indiqué chez l’adulte et l’adolescent de plus de 12 ans. Traitement des symptômes du rhume et de la grippe tels que congestion nasale et sinusale, douleurs, fièvre, mal de gorge, maux de tête.
CONTRE-INDICATIONS EFFETS INDÉSIRABLES
Contre-indications Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Quand Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ne doit-il pas être utilisé ?
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. Patients atteints d’ulcère gastro-duodénal. Antécédents d’hémorragie gastro-intestinale ou de perforation liés à des traitements antérieurs par des substances actives, ou antécédents d’hémorragie/ulcère gastro-duodénal récidivant (deux épisodes distincts ou plus d’ulcération ou de saignement avérés). Sujets ayant présenté par le passé des réactions d’hypersensibilité (telles que polypose nasale, asthme, rhinite, angio-œdème ou urticaire) consécutives à l’utilisation d’ibuprofène, d’acide acétylsalicylique ou d’autres antalgiques, antipyrétiques, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Insuffisance rénale ou hépatique sévère. Insuffisance cardiaque sévère (classe IV NYHA). Patients présentant des maladies cardiovasculaires graves, tachycardie, hypertension, angor, hyperthyroïdie, diabète, phéochromocytome, glaucome, syndrome prostatique. Grossesse. Allaitement (voir rubrique 4.6). Enfants de moins de 12 ans. Patients prenant ou ayant pris dans les 14 jours précédents des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir rubrique 4.5).
POSOLOGIE
Posologie et mode d’administration de Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Comment prendre Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
Posologie Uniquement pour une courte durée de traitement. • 5 jours maximum de traitement pour la population adulte ; • 3 jours maximum de traitement pour la population pédiatrique (12-18 ans). Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible nécessaire au contrôle des symptômes (voir rubrique 4.4). Si l’utilisation du médicament est nécessaire pendant plus de 5 jours chez l’adulte et plus de 3 jours chez l’adolescent, ou en cas d’aggravation des symptômes, consulter un médecin. Population pédiatrique : ne pas administrer aux enfants de moins de 12 ans. Adultes et adolescents de plus de 12 ans : la dose initiale est de 1 à 2 comprimés par jour, puis, si nécessaire, 1 à 2 comprimés toutes les 4 heures. Ne pas dépasser la dose de 6 comprimés sur 24 heures. Sujets âgés : chez le sujet âgé, aucune adaptation posologique n’est nécessaire, sauf chez les patients présentant des altérations rénales ou hépatiques, chez lesquels la posologie doit être adaptée individuellement. Mode d’administration : voie orale.
CONSERVATION
Conservation Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Comment conserver Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
AVERTISSEMENTS
Avertissements Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Il est important de savoir que :
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible nécessaire au contrôle des symptômes (voir rubrique 4.2 et les rubriques ci-dessous sur les risques gastro-intestinaux et cardiovasculaires). Autres AINS : l’utilisation de NUROFEN RHUME ET GRIPPE doit être évitée en association avec des AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2. Éviter l’utilisation concomitante de deux ou plusieurs antalgiques, antipyrétiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, car cela entraîne une augmentation du risque d’effets indésirables. L’utilisation d’AINS doit être soigneusement évaluée chez les patients présentant des troubles de la coagulation, car une diminution de la coagulabilité est possible. Il en va de même chez les patients traités par anticoagulants oraux, en raison d’un risque de potentialisation de l’effet anticoagulant (voir aussi rubrique 4.5). Sécurité gastro-intestinale : comme pour tous les anti-inflammatoires, le médicament ne doit pas être pris si le patient présente un ulcère ou des troubles gastriques. Hémorragie gastro-intestinale, ulcération et perforation : au cours du traitement par tous les AINS, à tout moment, avec ou sans symptômes d’alerte ni antécédents d’événements gastro-intestinaux graves, des hémorragies gastro-intestinales, ulcérations et perforations, pouvant être fatales, ont été rapportées. Chez les sujets âgés et les patients ayant des antécédents d’ulcère, surtout compliqués d’hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3), le risque d’hémorragie gastro-intestinale, d’ulcération ou de perforation est plus élevé avec des doses accrues d’AINS. Ces patients doivent commencer le traitement avec la plus faible dose disponible. L’utilisation concomitante d’agents protecteurs (misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée chez ces patients, ainsi que chez ceux qui prennent de faibles doses d’acide acétylsalicylique ou d’autres médicaments pouvant augmenter le risque d’événements gastro-intestinaux (voir ci-dessous rubrique 4.5). Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier les sujets âgés, doivent signaler tout symptôme gastro-intestinal inhabituel (en particulier hémorragie gastro-intestinale), notamment au début du traitement. La prudence est recommandée chez les patients prenant des médicaments concomitants pouvant augmenter le risque d’ulcération ou d’hémorragie, tels que les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants comme la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antiagrégants plaquettaires comme l’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5). En cas d’hémorragie ou d’ulcération gastro-intestinale chez les patients prenant NUROFEN RHUME ET GRIPPE, le traitement doit être interrompu. Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) car ces affections peuvent être aggravées (voir rubrique 4.8). Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires : la prudence est de mise (en parler avec votre médecin ou votre pharmacien) avant de débuter le traitement chez les patients ayant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque, car une rétention hydrosodée, une hypertension et des œdèmes ont été rapportés en association avec le traitement par AINS. Des essais cliniques suggèrent que l’utilisation d’ibuprofène, en particulier à forte dose (2400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par ex. infarctus du myocarde ou AVC). Globalement, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que de faibles doses d’ibuprofène (par ex. ≤ 1200 mg/jour) soient associées à une augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels. Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (classes II-III NYHA), une cardiopathie ischémique avérée, une artériopathie périphérique et/ou une maladie cérébrovasculaire ne doivent être traités par ibuprofène qu’après évaluation attentive, et les fortes doses (2400 mg/jour) doivent être évitées. Une évaluation attentive est également nécessaire avant d’instaurer un traitement au long cours chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire (par ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), surtout si des doses élevées (2400 mg/jour) d’ibuprofène sont requises. Réactions cutanées : des réactions cutanées graves, dont certaines fatales, incluant dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, ont été très rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). Au début du traitement, les patients semblent présenter un risque plus élevé : l’apparition de la réaction survient dans la majorité des cas dans les premières phases du traitement. NUROFEN RHUME ET GRIPPE doit être arrêté dès l’apparition d’une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité. Réactions cutanées sévères : des réactions cutanées sévères, telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), peuvent survenir avec les médicaments contenant de l’ibuprofène et de la pseudoéphédrine. Cette éruption pustuleuse aiguë peut apparaître dans les deux premiers jours de traitement, avec fièvre et de nombreuses petites pustules, le plus souvent non folliculaires, survenant sur un érythème œdémateux diffus et se localisant principalement au niveau des plis cutanés, du tronc et des membres supérieurs. Les patients doivent être étroitement surveillés. En cas de signes et symptômes tels que pyrexie, érythème ou nombreuses petites pustules, l’administration de Nurofen Rhume et Grippe doit être arrêtée et, si nécessaire, des mesures appropriées doivent être prises. Affections respiratoires : chez les patients souffrant d’asthme bronchique ou de maladies allergiques actuelles ou antérieures, un bronchospasme peut survenir. Ne pas prendre ce produit en cas d’asthme et d’allergie à l’acide acétylsalicylique sans avis médical (voir rubrique 4.3). LED et connectivite mixte : en cas de lupus érythémateux systémique et de connectivite mixte, le risque de méningite aseptique peut être accru (voir rubrique 4.8). Fonction rénale : insuffisance rénale, la fonction rénale pouvant être altérée (voir rubriques 4.3 et 4.8). Fonction hépatique : dysfonction hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.8). Altération de la fertilité féminine : voir rubrique 4.6 relative à la fertilité féminine. Utiliser avec prudence en association avec des antihypertenseurs, y compris les bloqueurs neuronaux adrénergiques et les bêtabloquants (voir rubrique 4.5). Utiliser avec prudence avec d’autres agents sympathomimétiques tels que décongestionnants, coupe-faim et psychostimulants de type amphétaminique (voir rubrique 4.5). Utiliser avec prudence en cas d’hyperexcitabilité. En cas d’hallucinations, d’agitation ou de troubles du sommeil lors de l’administration du médicament, son utilisation doit être interrompue. Sujet âgé : les patients âgés présentent une fréquence plus élevée de réactions indésirables aux AINS, en particulier hémorragie et perforation gastro-intestinale, pouvant être fatales (voir rubrique 4.2). Population pédiatrique : chez les adolescents déshydratés, il existe un risque d’altération de la fonction rénale. Colite ischémique : des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. En cas de douleur abdominale soudaine, de saignement rectal ou d’autres symptômes de colite ischémique, la pseudoéphédrine doit être arrêtée et un médecin doit être consulté. Neuropathie optique ischémique Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l’acuité visuelle, par exemple en cas de scotome. Masquage des symptômes d’infections sous-jacentes Nurofen Rhume et Grippe peut masquer des symptômes d’infection, ce qui pourrait retarder la mise en place d’un traitement approprié et ainsi aggraver l’issue de l’infection. Cela a été observé dans la pneumonie bactérienne acquise en communauté et dans les complications bactériennes de la varicelle. Lorsque Nurofen Rhume et Grippe est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liées à une infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En contexte non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’aggravent. Ce médicament contient : • moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. essentiellement « sans sodium » ; • le colorant jaune orangé S FCF (E110), qui peut provoquer des réactions allergiques.
INTERACTIONS
Interactions Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Quels médicaments ou aliments peuvent modifier l’effet de Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
Anticoagulants : les AINS peuvent augmenter les effets des anticoagulants, tels que la warfarine (voir rubrique 4.4). Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4). Corticostéroïdes : augmentation du risque d’ulcération ou d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4). Le produit ne doit pas être pris par les patients traités par inhibiteurs de la monoamine oxydase, ni dans les 14 jours suivant l’arrêt de ce traitement. Le produit peut potentialiser l’effet d’autres agents sympathomimétiques, tels que les décongestionnants. L’effet de la pseudoéphédrine pourrait être réduit par la guanéthidine, la réserpine et la méthyldopa et pourrait être influencé par les antidépresseurs tricycliques. La pseudoéphédrine peut à son tour réduire l’effet de la guanéthidine et peut augmenter la probabilité d’arythmies chez les patients digitalisés, ou chez les patients prenant des anticholinergiques (y compris les antidépresseurs tricycliques) ou la quinidine. Diurétiques, IEC et antagonistes de l’angiotensine II : les AINS peuvent réduire l’effet des diurétiques et d’autres antihypertenseurs. Chez certains patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple patients déshydratés ou sujets âgés avec fonction rénale diminuée), la co-administration d’un IEC ou d’un antagoniste de l’angiotensine II et d’agents inhibant le système de la cyclo-oxygénase peut entraîner une détérioration supplémentaire de la fonction rénale, incluant une possible insuffisance rénale aiguë, généralement réversible. Ces interactions doivent être prises en compte chez les patients prenant NUROFEN RHUME ET GRIPPE en même temps qu’un IEC ou un antagoniste de l’angiotensine II. Par conséquent, l’association doit être administrée avec prudence, surtout chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale doit être envisagée après le début du traitement concomitant. Acide acétylsalicylique : l’administration concomitante d’ibuprofène et d’acide acétylsalicylique n’est généralement pas recommandée en raison d’un risque potentiel accru d’effets indésirables (voir rubrique 4.4). Des données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l’effet antiagrégant plaquettaire de l’acide acétylsalicylique à faible dose lorsque les médicaments sont administrés simultanément. Bien qu’il existe des incertitudes concernant l’extrapolation de ces données à la situation clinique, on ne peut exclure qu’un usage régulier et prolongé d’ibuprofène puisse réduire l’effet cardioprotecteur de l’acide acétylsalicylique à faible dose. Aucun effet clinique pertinent n’est considéré comme probable après un usage occasionnel d’ibuprofène (voir rubrique 5.1). Autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 : l’utilisation concomitante de deux AINS ou plus doit être évitée car elle peut augmenter le risque d’événements indésirables (voir rubrique 4.4). Glycosides cardiotoniques : les AINS peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque, réduire le DFG (débit de filtration glomérulaire) et augmenter les taux plasmatiques de glycosides. Lithium : des données montrent la possibilité d’une augmentation potentielle des taux de lithium dans le sang. Méthotrexate : des données montrent la possibilité d’une augmentation des concentrations plasmatiques de méthotrexate. Ciclosporine : augmentation du risque de néphrotoxicité. Mifépristone : les AINS ne doivent pas être administrés pendant les 8 à 12 jours suivant l’administration de mifépristone, car les AINS peuvent réduire l’effet de la mifépristone. Tacrolimus : possible augmentation du risque de néphrotoxicité lorsque les AINS sont administrés avec le tacrolimus. Zidovudine : augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sont utilisés en association avec la zidovudine. Des données indiquent un risque accru d’hémarthrose et d’hématome chez les patients hémophiles VIH positifs traités simultanément par zidovudine et ibuprofène. Antibiotiques quinolones : les données issues d’études chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions associées aux antibiotiques quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent avoir un risque accru de développer des convulsions. Alcaloïdes de l’ergot (ergotamine et méthysergide) : augmentation du risque d’ergotisme. Anorexigènes et psychostimulants de type amphétaminique : risque d’hypertension. Ocytocine : risque d’hypertension.
EFFETS INDÉSIRABLES
Comme tous les médicaments, Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés peut provoquer des effets indésirables - Quels sont les effets secondaires de Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés ?
La liste des effets indésirables ci-dessous comprend ceux observés lors du traitement par ibuprofène à des doses d’automédication (jusqu’à un maximum de 1200 mg par jour) et par des sympathomimétiques, y compris la pseudoéphédrine, sur de courtes périodes d’administration. Les effets indésirables associés à l’administration d’ibuprofène et de sympathomimétiques tels que la pseudoéphédrine sont présentés ci-dessous selon la classification par systèmes et organes et la fréquence. Pour la fréquence de survenue des effets indésirables, les expressions suivantes sont utilisées : Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent ( ≥ 1/100, <1/10) Peu fréquent ( ≥ 1/1000, <1/100) Rare ( ≥ 1/10 000, <1/1000) Très rare (<1/10 000) Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) Au sein de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Tableau des effets indésirables
| Classification par systèmes et organes | Fréquence | Effet indésirable |
| Affections hématologiques et du système lymphatique | Peu fréquent | Réactions d’hypersensibilité caractérisées par urticaire et prurit² |
| Très rare | Troubles hématopoïétiques¹. Réactions d’hypersensibilité graves. Les symptômes peuvent être : gonflement du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension (anaphylaxie, angio-œdème ou choc sévère).² | |
| Troubles psychiatriques | Fréquence indéterminée | Insomnie, anxiété, nervosité, agitation, hallucinations. |
| Affections du système nerveux | Peu fréquent | Maux de tête, tremblements |
| Très rare | Méningite aseptique³ | |
| Affections oculaires | Fréquence indéterminée | Neuropathie optique ischémique |
| Affections cardiaques | Fréquence indéterminée | Insuffisance cardiaque et œdème4, tachycardie, douleur thoracique, arythmie, palpitations. |
| Affections vasculaires | Fréquence indéterminée | Hypertension4 |
| Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquence indéterminée | Réactivité respiratoire incluant asthme, bronchospasme ou dyspnée² |
| Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Douleurs abdominales, nausées et dyspepsie5 |
| Rare | Diarrhée, flatulences, constipation et vomissements | |
| Très rare | Ulcère gastro-duodénal, perforation ou hémorragie gastro-intestinale, méléna, hématémèse, parfois fatals, en particulier chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4). Stomatite ulcéreuse, ulcérations buccales, gastrite. | |
| Fréquence indéterminée | Sécheresse buccale. Exacerbation de la colite et de la maladie de Crohn (voir rubrique 4.4). Colite ischémique. | |
| Affections hépatobiliaires | Très rare | Troubles hépatiques |
| Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Éruptions cutanées² |
| Très rare | Des réactions bulleuses peuvent survenir, incluant le syndrome de Stevens-Johnson, l’érythème polymorphe et la nécrolyse épidermique toxique. | |
| Fréquence indéterminée | Hyperhidrose. Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS). Réactions cutanées graves, incluant la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG). Réactions de photosensibilité. | |
| Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif | Fréquence indéterminée | Faiblesse musculaire |
| Affections rénales et urinaires | Très rare | Insuffisance rénale sévère6 |
| Fréquence indéterminée | Rétention urinaire | |
| Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fréquence indéterminée | Irritabilité, soif |
| Investigations | Très rare | Diminution du taux d’hémoglobine sanguine |
Description de certains effets indésirables 1) Exemples de troubles hématopoïétiques : anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie et agranulocytose. Les premiers symptômes sont : fièvre, mal de gorge, ulcérations superficielles de la bouche, symptômes pseudo-grippaux, sensation marquée de faiblesse, saignements inexpliqués et ecchymoses. 2) Réactions d’hypersensibilité : elles comprennent a) des réactions allergiques non spécifiques et l’anaphylaxie, b) une réactivité des voies respiratoires incluant asthme, aggravation de l’asthme, bronchospasme ou dyspnée, ou c) diverses affections cutanées telles que différentes éruptions cutanées, prurit, urticaire, purpura, angio-œdème et, très rarement, dermatoses bulleuses et exfoliatives incluant la nécrolyse épidermique toxique, le syndrome de Stevens-Johnson et l’érythème polymorphe, d) réactions de réactivité croisée avec la pseudoéphédrine. 3) La pathogenèse de la méningite aseptique induite par les médicaments n’est pas totalement connue. Toutefois, les données disponibles sur la méningite aseptique liée à l’administration d’AINS suggèrent une réaction immunitaire d’hypersensibilité (en raison d’une relation temporelle avec la prise du médicament et de la disparition des symptômes après l’arrêt du traitement). À noter : des cas isolés de symptômes de méningite aseptique (tels que raideur de nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre et désorientation) ont été observés pendant le traitement par ibuprofène chez des patients présentant des maladies auto-immunes (telles que lupus érythémateux systémique, connectivite mixte). 4) Des essais cliniques suggèrent que l’utilisation d’ibuprofène, en particulier à forte dose (2400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par ex. infarctus du myocarde ou AVC) (voir rubrique 4.4). 5) Gastro-intestinaux : les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères gastro-duodénaux, une perforation ou une hémorragie gastro-intestinale peuvent survenir, parfois fatals, surtout chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4). 6) Surtout au cours de traitements prolongés, associé à une augmentation de l’urée sérique et à des œdèmes. Inclut également la nécrose papillaire. Une intolérance gastro-intestinale, des hémorragies, une sudation, des vertiges, une douleur précordiale, des difficultés à uriner et une insomnie peuvent survenir. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés survenant après autorisation du médicament est importante, car elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé sont invités à déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration à l’adresse suivante : https://www.aifa.gov.it/content/segnalazioni-reazioniavverse.
SURDOSAGE
Surdosage Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés - Quels sont les risques en cas de surdosage ?
Symptômes Des nausées, vomissements, douleurs abdominales et plus rarement une diarrhée peuvent survenir. Des acouphènes, des maux de tête et des hémorragies gastro-intestinales peuvent également apparaître. En cas d’intoxication plus grave, une toxicité du système nerveux central est observée, se manifestant par des vertiges, une somnolence, parfois une excitation et une désorientation, voire un coma. Des convulsions peuvent occasionnellement survenir. En cas d’intoxication sévère, une acidose métabolique et un allongement du temps de prothrombine/INR peuvent se produire, probablement liés à une interférence avec l’action des facteurs de coagulation circulants. Une insuffisance rénale aiguë, des atteintes hépatiques et une dépression respiratoire peuvent également survenir. Chez les sujets asthmatiques, une exacerbation de l’asthme est possible. Comme avec d’autres sympathomimétiques, une dose excessive de pseudoéphédrine peut provoquer des symptômes liés à des troubles du système nerveux central et à une stimulation cardiovasculaire, notamment : irritabilité, agitation, tremblements, soif, vision trouble, anxiété, insomnie, fièvre, sueurs, exophtalmie, hallucinations, faiblesse musculaire, palpitations, convulsions, rétention urinaire, hypertension, difficultés à uriner, nausées, vomissements, tachycardie et arythmies cardiaques. Traitement Le traitement doit être symptomatique et de soutien, en particulier au niveau cardiovasculaire et respiratoire, et inclure le maintien de la perméabilité des voies aériennes ainsi que la surveillance de la fonction cardiaque et des signes vitaux jusqu’à stabilisation du patient. L’administration orale de charbon activé doit être envisagée si le patient se présente dans l’heure suivant l’ingestion d’une quantité potentiellement toxique. Si nécessaire, une correction des électrolytes sériques doit être réalisée. Les convulsions doivent être traitées par benzodiazépines intraveineuses si elles sont fréquentes ou prolongées. Administrer des bronchodilatateurs en cas d’asthme. L’élimination de la pseudoéphédrine peut être accélérée par une diurèse acide ou par dialyse. Les phénomènes hypertensifs peuvent être traités par des médicaments IV bloquant les récepteurs alpha. Les arythmies cardiaques peuvent nécessiter l’utilisation d’agents bêtabloquants après administration de bloqueurs alpha-adrénergiques. L’hyperexcitabilité et les hallucinations peuvent être traitées par chlorpromazine.
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou planifiez une grossesse, ou si vous allaitez, demandez conseil à votre médecin avant de prendre Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés
Ce produit ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’allaitement. Grossesse : l’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir un effet défavorable sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Les résultats d’études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche et de malformations cardiaques et de gastroschisis après l’utilisation d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines aux premières étapes de la grossesse. Le risque absolu de malformations cardiaques augmentait de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il a été estimé que le risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez l’animal, l’administration d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines a montré une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires et de la mortalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l’incidence de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux ayant reçu des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant la période d’organogenèse. Pendant le troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à : - une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ; - une dysfonction rénale pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligo-hydramnios ; la mère et le nouveau-né, en fin de grossesse, à : - un possible allongement du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ; - une inhibition des contractions utérines entraînant un retard ou un allongement du travail. Il existe la possibilité d’une association entre la survenue d’anomalies fœtales et la prise de pseudoéphédrine au premier trimestre de grossesse. Allaitement : bien que l’ibuprofène soit présent dans le lait maternel à des concentrations très faibles, la pseudoéphédrine est excrétée dans le lait en quantités significatives ; par conséquent, ce produit ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement. Fertilité : comme pour d’autres AINS, l’utilisation de NUROFEN RHUME ET GRIPPE peut altérer la fertilité féminine en raison d’un effet sur l’ovulation. Il n’est donc pas recommandé chez les femmes souhaitant concevoir.
CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES
Prendre Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés avant de conduire ou d’utiliser des machines - Nurofen Rhume et Grippe 200 mg + 30 mg, 24 comprimés pelliculés a-t-il une influence sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines ?
Sans objet








